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Épargne & Retraite
Par AXA,  le 13/07/2021

Les placements conseillés par tranches d’âge

À chaque âge, ses placements. Les moyens financiers, les projets et les horizons de placement évoluent tout au long de la vie. On peut toutefois distinguer trois tranches d’âge principales.

25 - 35 ans

À cet âge, on commence à percevoir des revenus réguliers grâce à sa première activité professionnelle. C’est le moment de se constituer une épargne de précaution, soit une réserve d’argent qui pourra être utilisée pour faire face à une dépense imprévue (réparation automobile, changement de la machine à laver, rappel d’impôt à payer…).

Les sommes devant être disponibles à tout moment, il faut privilégier les placements « liquides » (permettant d’effectuer des versements et des retraits quand on veut) et sécurisés. Le mieux est d’opter pour les livrets d’épargne réglementée, comme le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), qui proposent une liquidité totale et une garantie du capital par l’État. Il est recommandé d’y verser l’équivalent de trois à cinq mois de salaire.

À partir de 25 ans, il est également conseillé de se constituer un apport financier en vue de l’acquisition de sa résidence principale. Quel que soit le profil de l’emprunteur, les banques exigent aujourd’hui un apport représentant au minimum 10% de la valeur d’achat du bien (soit grosso modo les frais de notaire) pour octroyer un crédit immobilier. L’assurance vie est idéale pour atteindre un tel objectif.

Ce placement n’est pas plafonné contrairement au Livret A et au LDDS. En outre, le fonds en euros offre une garantie du capital par l’assureur(1) et les intérêts annuels y sont définitivement acquis. L’assurance vie permet aussi d’investir dans des supports en unités de compte plus risqués mais plus dynamiques. En souscrivant tôt une assurance vie, le jeune prend date fiscalement, ce qui peut être intéressant puisqu’au bout de huit ans de détention cas de rachat seuls les produits (issus du rachat) sont fiscalisés (intérêts et plus-values) et ce après un abattement de 4.600 euros par an pour un célibataire ou de 9.200 euros pour un couple marié ou pacsé. A noter que ces produits supportent aussi les prélèvements sociaux (le montant des prélèvements sociaux en vigueur au 1er janvier 2019 est de 17.2 %)

35 - 55 ans

Les projets pullulent généralement entre 35 et 55 ans : achat de la résidence principale, financement des futures études supérieures des enfants, acquisition éventuelle d’une résidence secondaire, réalisation d’un investissement locatif. Sans oublier la préparation à la retraite. Pour se constituer un revenu de complément après la vie professionnelle, il est en effet préférable de s’y prendre suffisamment tôt. 

Considérée à juste titre comme « le couteau suisse de l’épargne », l’assurance vie peut répondre à toutes ces problématiques. Comme à 40 ans, on dispose d’au moins 20 ans avant de partir à la retraite, on peut se permettre d’augmenter la part d’épargne investie sur des unités de compte (UC) dans son contrat. Plus risqués (il n’y a pas de garantie du capital), ce type support est potentiellement plus performant car majoritairement investi en actions(2).

Au lieu d’investir dans un logement à louer, on peut investir son épargne dans des supports en unités de compte type OPCI, (Organismes de Placement Collectif Immobilier). Ce type de support offre des opportunités de diversification dans secteurs porteurs de la santé, de service, de loisirs mais aussi dans de l’immobilier de bureaux et de commerce en Europe tout en bénéficiant de la fiscalité avantageuse de l’assurance vie

De même, le plan d’épargne retraite (PER) peut être une autre solution. Il permet, comme son nom l’indique, de préparer sa retraite. En phase d’épargne, le PER donne également la possibilité de diminuer son imposition, le plus souvent conséquente à cette tranche d’âge. Les versements volontaires peuvent être déduits du revenu imposable, dans une certaine limite, et sera soumis à fiscalité en cas de sortie anticipée.

55 ans et plus

Il est temps de réfléchir à son départ à la retraite. Lorsque l’on a adhéré à un PER, une fois les droits à la retraite obligatoire liquidés, on peut le dénouer en capital (sauf pour le compartiment obligatoire), en rente viagère (une somme calculée en fonction de l’encours du plan et de l’espérance de vie de l’assuré et qui lui sera servie régulièrement jusqu’à son décès) ou à la fois en capital et en rente On peut aussi continuer à alimenter son PER et opérer des sorties fractionnées en capital 

De même, en cas de détention d’un contrat d’assurance vie, il est possible de mettre en place des rachats partiels programmés sur son contrat… Dans l’hypothèse, ou la personne n’a pas besoin de son épargne, l’assurance vie permet aussi de préparer la transmission de son patrimoine. Ainsi, il est possible de désigner bénéficiaires du contrat, la ou les personnes de son choix qui percevront les capitaux du contrat dans le cadre de la fiscalité avantageuse de l’assurance vie(3).

 

Ce document ne saurait se substituer aux conseils et aux informations que votre interlocuteur habituel est à même de vous fournir pour vous proposer la solution la plus adaptée à votre situation, vos objectifs, vos besoins et vos exigences

Document non contractuel à caractère publicitaire

Sources :

(1)Garantie en capital des sommes versées diminuées des frais sur versement, des frais de gestion et des frais de réorientation d’épargne.
(2)L’investissement sur les supports en unités de compte supporte un risque de perte en capital. Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis par l'assureur qui ne s'engage que sur le nombre en unités de compte mais sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
(3)En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991). Pour apprécier ce seuil de 30 500 €, l'ensemble des contrats souscrits sur la tête d'un même assuré doivent être pris en compte.

 

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