Rouler à visage découvert

Voté en avril 2016, le décret interdisant les vitres teintées à l'avant des véhicules a rencontré les foudres de nombreuses associations d’automobilistes. L’interdiction sera malgré tout belle et bien appliquée dès janvier 2017, pour des raisons de sécurité.

Il est vrai que quand les vitres sont teintées, il est difficile de constater une infraction telle que le non-port de la ceinture de sécurité ou l’usage du téléphone portable ! De plus, dans un pays encore en état d’urgence, les forces de l’ordre demandent à pouvoir identifier les conducteurs rapidement et visuellement.

C’est la raison pour laquelle cette interdiction concerne uniquement les vitres « sur-teintées » laissant passer moins de 70 % de luminosité. Selon l’ASFFV (Association Sécurité et Filtration des Films pour Vitrage), ce sont tout de même près de 2 millions de véhicules qui sont concernés par ce décret en France. Les adeptes des vitres fumées n’ont pour leur part rien à craindre. 

Vitres teintées : les amendes en cas d'infraction

Les contrevenants risquent une contravention de 4e classe qui fera mal au portefeuille et au carton rose : 135 € d’amende et un retrait de 3 points sur le permis. De quoi donner envie d’éclaircir son champ de vision…

Pour cela, deux solutions : passer par un pro - qui demandera alors entre 100 et 150 € pour décoller les films fumés ; ou alors vous en occuper vous-mêmes : nettoyeur vapeur, sèche-cheveux ou ammoniaque sont autant de techniques efficaces pour décoller l’ombre de vos vitres et circuler en toute sérénité.

Et bien sûr, assurez-vous que votre assurance auto est à jour avant de prendre le volant de votre voiture, vitres teintées ou pas !