La transmission de vos données numériques

Qu’entend-on par "vie numérique" ?

La vie numérique englobe l’ensemble des activités que l’on exerce sur Internet : publier ou partager des contenus (textes, photos, vidéos...), participer à des discussions, etc.
Aujourd’hui, il est courant d’avoir des comptes sur plusieurs sites Internet, sur lesquels on insère des documents ou des photos, comme Facebook, Instagram, Picasa ou Pinterest.

Quelles sont les conséquences après un décès ?

Les comptes sont protégés par des mots de passe qu’on ne communique pas forcément. Au moment du décès, toutes ces informations deviennent inaccessibles.
La plupart des sites ne prévoient pas de procédure particulière, même si les plus connus commencent à mettre en place quelques règles.
Il faut écrire à chaque prestataire, expliquer, envoyer des documents pour justifier du décès de la personne. C’est très lourd et très long, d’autant plus qu’on ne sait pas toujours sur quels sites le défunt était inscrit.

Et que se passe-t-il si on ne fait rien ?

Si vous ne faites rien, il ne se passera rien. La vie numérique va au-delà : les photos circulent, la personne continue à vivre. Il y a une perte totale de la maîtrise de ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux. Il ne faut pas négliger ce risque. Il est amplifié puisque plus personne ne gère ces comptes.

Comment faire ?

Il faut préparer l’après en léguant ses données numériques de façon explicite.

C’est aujourd’hui possible grâce notamment à des "coffres-forts numériques testamentaires". Ce type de service vous permet de stocker vos données sur un site sécurisé et de les transmettre à un proche en cas de décès. Vous pouvez aussi enregistrer des messages, vos dernières volontés et sauvegarder vos documents importants pour faciliter les démarches liées à votre héritage.