Situation des marchés financiers, le point au 28 avril 2020
Le coronavirus aurait infecté plus de 3 millions de personnes dans le monde et fait plus de 200 000 morts, mais plus d’un million de personnes sont guéries.
Coté environnement macroéconomique
France
Les ménages français ont le moral en berne, l’indice de confiance a subi une chute historique selon l’INSEE, l’indicateur a perdu 8 points entre mars et avril, passant à 95 points, soit sous sa moyenne de longue période. De plus, le nombre de demandeurs d’emplois affiche une hausse sans précédent liée essentiellement à un ralentissement des embauches pour s’établir à 3,7 millions de personnes.
Face à ce contexte sans précédent, l’Etat français a revu à la hausse ses dispositifs d’aide et de soutien à l’ensemble des agents économiques. Le plan révisé représente 112 milliards d’euros, soit environ 4,5 % du PIB français.
Zone euro
Le sommet européen du 23 avril consacré à la relance économique a été un échec puisque aucun accord n’a été trouvé. La Banque centrale européenne est néanmoins parvenue à maintenir le calme sur les marchés obligataires, même si Christine Lagarde est sous pression et la réunion de jeudi 30 avril pourrait ouvrir la voie à un relèvement de son programme d’achats d’actifs d’urgence.
Les appels à relancer l’activité économique se multiplient en Europe et la plupart des pays européens s’apprêtent à entamer un déconfinement progressif. En Norvège, par exemple, les établissements scolaires ont rouvert depuis lundi 27 avril tandis qu’en Italie, les réouvertures seront réalisées en septembre.
Globalement
De manière plus globale, il est maintenant établi que cette crise exceptionnelle aura un impact considérable sur la croissance économique mondiale. Les chiffres macro-économiques sont régulièrement revus à la baisse. Cet impact sera fonction de la durée du confinement et du rythme de déconfinement qui risque d’être plus long qu’anticipé. Le Fonds Monétaire International table sur une croissance économique en recul de 3 % (PIB mondial) en 2020, avec un rebond en 2021.
Dans la plupart des pays développés touchés par la pandémie, les plans de relance et de soutien sont très ambitieux - et régulièrement revus à la hausse, et représentent des sommes colossales. Gageons que cette obligation de moyens conduise à des résultats à la hauteur des interventions.
Côté marchés financiers
La semaine dernière a été marquée par le repli des marchés actions en France et en Europe. Les actions américaines et internationales ont mieux résisté, elles affichent une performance respective de 14,92 % et 11,72 % sur le mois d’avril (au 25 avril 2020).
La capacité de rebond des actions américaines est manifeste. Le S&P 500 regroupe un univers de valeurs et de secteurs plus large que les indices zone euro et France. La part des valeurs financières (banques et assurance), qui ont beaucoup souffert depuis le début de la crise y est également moins importante.
Par ailleurs, cinq sociétés du S&P 500 (Apple, Microsoft, Amazon, Facebook, Johnson& Johnson) représentent plus de 20 % de sa capitalisation boursière, soit plus que la somme des 350 plus petites (mais seulement 14 % des résultats).
Côté offres de Gestion pilotée(1)
Au sein des Gestions pilotées, nos experts continuent d’observer une très bonne résistance des performances des profils dans un contexte où les principaux marchés actions affichent des performances autour de -25% (CAC 40 : -25,29 % et Eurostoxx : -23,52% au 23 Avril en YTD).
Ils pensent que la volatilité va encore persister, il y a toujours des risques de nouvelles secousses transitoires même si les risques d’avoir un nouveau décrochage, qui pousserait les bourses à enfoncer leurs points bas du 18 mars, nous semblent dorénavant limités.
Nos experts restent vigilants quant aux révisions à venir sur les résultats des entreprises.
Ils n’ont pas fait évoluer les allocations sur les différents profils depuis le renforcement des expositions actions début avril. La prudence est toujours de rigueur.
Nous vous rappelons que les montants investis sur les supports en Unités de compte ne sont pas garantis mais sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.
Si vous avez optez pour la Gestion pilotée croissance ou si vous êtes investi sur l’eurocroissance
L’eurocroissance est géré avec l’objectif d’obtenir une performance moyenne dans la durée supérieure à celle du fonds euros, l’exposition moyenne aux actions étant notamment supérieure. Contrairement au fonds en euros qui offre une garantie en capital à tout moment nette de frais, entre la date de souscription et l’échéance, la valeur de rachat sur l’eurocroissance varie à la hausse ou à la baisse en fonction des évolutions des marché, et notamment actions, taux et crédit.
Les événements de marchés actuels ne remettent pas en cause la garantie totale du capital au terme, ni l’objectif de performance dans la durée.
L’eurocroissance reste ainsi pour vous, comme toutes les autres solutions de diversification, la source d’opportunités de rendement dans la durée, tout en bénéficiant d’une garantie au terme choisi.
(1) La gestion pilotée est un mode de gestion accessible sur la plupart des contrats d’assurance vie proposés par Axa France vie.
Communication faite à titre purement informatif sans valeur contractuelle
Achevé le 28 avril 2020 - Rédaction réalisée par AXA
Source : Architas France
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