Situation des marchés financiers : bilan du premier semestre 2020
Le premier semestre de l’année 2020 aura marqué les esprits. Nous vous proposons de revenir sur ces 6 mois rythmés par l’évolution fulgurante d’une pandémie sans précédent.
Une première séquence plutôt optimiste
Au début de l'année, les marchés bénéficient de la confiance des investisseurs et de la dynamique positive de 2019. Les politiques monétaires accommodantes, la diminution du risque géopolitique (fin des tensions entre la Chine et les États-Unis, sortie de l’impasse du Brexit) et les perspectives de croissance prometteuses laissent présager une année 2020 placée sous le signe de la croissance, avec des prévisions se situant initialement autour de 3 % (source : Fonds Monétaire International).
L’apparition de l’épidémie de coronavirus en Chine est d’abord considérée comme un phénomène local, et n’impacte pas les marchés financiers. L’accélération de la propagation du virus en Italie, puis en Espagne et en France sème un vent de panique sur les marchés et décourage les investisseurs.
Une deuxième séquence de baisse des marchés financiers
Le lundi 9 mars, l’aggravation de la crise sanitaire précipite les marchés financiers dans une spirale baissière. Le lundi suivant, les Bourses européennes clôturent sur des baisses de 5 à 6 %. Près de 3 milliards de personnes sont confinées à travers le monde. Les conséquences économiques du confinement sont immédiates.
En Europe, la Banque Centrale Européenne (BCE) s'attend désormais à une contraction de 8,7 % du produit intérieur brut (PIB) en 2020. Aux États-Unis, le nombre de personnes inscrites à l’assurance chômage atteint 14,8 % de la population active. Le Fonds Monétaire International (FMI) publie de nouvelles prévisions économiques, avec une croissance mondiale se situant autour de -3 %, soit une crise économique plus importante que la Grande Crise Financière de 2008. La réponse économique des dirigeants est jugée désordonnée.
Le jeudi 12 mars, c'est le jeudi noir sur les marchés boursiers. Les autorités et les banques centrales répondent rapidement de façon coordonnée.
La Commission européenne présente son plan de relance, Next Generation EU, doté de 750 milliards d’euros, dont le financement se fera via des emprunts sur les marchés financiers. Aux États-Unis, le soutien budgétaire est de 2500 milliards de dollars US, augmentant ainsi considérablement le déficit budgétaire.
Une troisième séquence de stabilisation
Depuis le mois d’avril, les performances des marchés sont positives. Les principaux indices actions repartent à la hausse. Si on s’attend à ce que cette tendance se poursuive, il existe des incertitudes plus structurelles concernant les faillites d’entreprises, le chômage, le freinage des investissements et la perte de productivité.
D’un point de vue sanitaire, l’épidémie connait un ralentissement significatif en Europe, mais certaines régions continuent d’inquiéter, notamment les États-Unis, ou encore l’Amérique latine, l’Inde et l’Indonésie où la contamination reste élevée. Cette situation pourrait limiter l’ampleur du rebond de croissance mondiale attendu au troisième trimestre.
Afin de vous permettre de suivre au plus près l’actualité des marchés, à partir de septembre, nous vous enverrons tous les mois une revue des marchés financiers.
Analyse réalisée avec l’aide de notre partenaire Architas.
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Sachez que l'investissement sur les supports en unités de compte supporte un risque de perte en capital. Les montants investis sur le nombre d'unités de compte ne sont pas garantis par l'assureur qui ne s'engage que sur le nombre d'unités de compte mais sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. La performance de ces solutions doit s’apprécier sur le long terme. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Achevé le 18 juin 2020 - Rédaction réalisée par AXA
Source : Architas France
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